La réforme de la facturation électronique marque un tournant pour toutes les entreprises françaises, quels que soient leur secteur, leur taille ou leur niveau d’équipement. Trop souvent perçue comme une obligation technique réservée aux grandes structures, cette réforme concerne en réalité l’ensemble des entreprises assujetties à la TVA, y compris les micro-entrepreneurs, les TPE, les professions libérales, les PME ou encore les groupes organisés en holdings.
À partir de 2026, plus aucune entreprise ne pourra émettre ou recevoir une facture de la même manière qu’aujourd’hui.
Ce qui change pour tout le monde
- Les factures au format PDF envoyées par e-mail ne seront plus suffisantes.
- Les données devront être structurées (Factur-X, UBL, CII)
- Les factures devront transiter via une plateforme agréée ou via le Portail Public de Facturation (PPF)
- Une partie des informations sera transmise à l’administration fiscale en temps réel
Cela concerne les factures émises ET reçues.
Et cela implique de repenser vos flux, vos outils et votre organisation.
Ce processus automatisé vise trois objectifs majeurs :
- renforcer la lutte contre la fraude à la TVA,
- améliorer la qualité des échanges entre clients et fournisseurs,
- et accélérer la transition numérique des entreprises.
Mais cela suppose aussi un changement de méthode, de processus, et parfois d’outil.
Toutes les entreprises sont concernées. Sans exception.
La réforme sera mise en œuvre progressivement, entre 2026 et 2027, selon la taille de l’entreprise.
Mais le principe reste le même pour tous : dès septembre 2026, toutes les entreprises devront être capables de recevoir des factures électroniques. Et pour certaines, l’obligation d’en émettre interviendra dès cette même date.
Même les structures de petite taille, peu équipées, ou avec des volumes de facturation modestes, devront s’y conformer.
Ce n’est pas une question de taille, mais de statut fiscal.
Autrement dit : une TPE qui édite quelques factures par mois dans Word devra, elle aussi, revoir sa façon de faire.
Cela implique de repenser ses pratiques, d’identifier les bons outils, et de former les bonnes personnes.
Une réforme technique mais surtout organisationnelle
Au-delà des aspects réglementaires, ce changement soulève des enjeux concrets de gestion :
- Comment organiser la réception et l’émission via une plateforme ?
- Comment intégrer les flux de facturation dans l’outil de comptabilité ?
- Qui sera responsable du suivi ?
- Que faire si des clients ou fournisseurs ne sont pas encore prêts ?
Ce sont ces questions opérationnelles qui feront la différence entre une transition fluide… et une réforme subie.
Anticiper pour ne pas subir
Loin de n’être qu’une contrainte, cette réforme peut devenir une opportunité de structuration, à condition de s’y préparer avec méthode.
Chez PY33, nous avons conçu un accompagnement dédié pour aider les dirigeants à aborder cette réforme avec clarté et sérénité.
Notre approche est à la fois technique, comptable et humaine. Elle vise à vous faire gagner en visibilité, en rigueur, et en temps.
À retenir
La réforme à venir impose un changement à tous : du micro-entrepreneur au grand groupe, personne n’échappera à une remise à plat de sa manière de facturer.
La bonne nouvelle ?
Ce changement peut aussi être l’occasion de simplifier, fiabiliser et moderniser votre gestion.
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