Un rapport d’Orange Cyberdéfense offre un aperçu des enjeux de cybersécurité dans les entreprises en 2021. On y apprend que le nombre de faux positifs est en croissance et que les PME sont particulièrement visées, tout comme les appareils mobiles.
Le nombre de cyberattaques contre les entreprises a augmenté de 13 % dans le monde entre octobre 2020 et octobre 2021, selon Orange Cyberdéfense, qui a publié cette semaine son rapport Security Navigator 2022. Celui-ci se basant sur les signalements des entreprises clientes de la filiale d’Orange, il ne traduit pas forcément l’exacte réalité de la situation mondiale, mais fournit un aperçu.
Au total, 36 % des 94 806 menaces potentielles signalées ont été confirmées comme des incidents de sécurité. Ainsi, 64 % se sont avérées êtres des faux positifs. Un taux en augmentation de 5 % par rapport à 2020.
Les cyberattaques les plus courantes dans le milieu professionnel concernent ensuite les malwares (38 % des cyberattaques, soit +18 % en un an), dont fait partie la très active catégorie des ransomwares (ou rançongiciels). Celle-ci toucherait surtout les PME, qui « manquent de ressources dédiées » et constituent les trois quarts des victimes de ce type d’attaques, selon le rapport.
Trois autres tendances sont par ailleurs à noter. D’abord, les neutralisations des botnets Trickbot (fin 2020) et Emotet (début 2021) ont fait chuter l’activité des malwares de type cheval de Troie « downloader ». Ensuite, le télétravail n’a finalement pas favorisé une hausse du nombre d’attaques via des malwares. Puis, les grandes entreprises subissent 43 % de plus d’incidents de type malware avérés que les entreprises de taille moyenne.
Orange Cyberdéfense souligne enfin une progression du ciblage des appareils mobiles utilisés par les professionnels. Et ce type d’attaques devrait continuer « sur cette trajectoire ascendante » compte tenu de l’adoption croissante des plateformes mobiles en entreprise.
Source: https://www.lesnumeriques.com/pro/cyberattaques-trois-quarts-des-victimes-de-ransomware-seraient-des-pme-n172649.html