Dans un contexte de transformation permanente des entreprises, l’expertise sectorielle, les compétences techniques ou l’expérience ne suffisent plus à être performant. Alors que les machines permettent d’automatiser de plus en plus de tâches, les softs skills sont ce qui nous distingue en tant qu’être humain. Mais de quoi s’agit-il ?
Les softs skills au cœur de la performance
Les soft skills (ou compétences douces) désignent les compétences spécifiquement “humaines” et non techniques. Ce sont les seules compétences non automatisables à moyen terme. Elles sont liées aux relations humaines, aux émotions ou à la pensée complexe. Les soft skills s’apprennent, se développent et s’entretiennent tout au long de la vie. En effet, dès les années 1980, Michael Merzenich théorise la neuroplasticité : l’aptitude du cerveau à changer en apprenant de nouvelles compétences et de nouveaux comportements.
Les 5 soft skills incontournables pour plus de performance
Dans un environnement en transformation perpétuelle, quelles sont les soft skills indispensables à développer pour gagner en performance au quotidien ?
Le self control
Les êtres humains sont faits d’émotions et de sentiments. Le self control, c’est la capacité à les appréhender et à les maîtriser. D’abord, il est important d’accepter ses émotions, sans jugement. Ensuite, il s’agit de contrôler ses émotions afin de ne pas réagir trop vite et de préserver son entourage. Enfin, chacun doit apprendre à exprimer ses émotions, de manière constructive et maîtrisée et au bon moment.
L’empathie
L’empathie, c’est la capacité à se mettre à la place de l’autre, à le comprendre et ainsi à faire évoluer sa perception ou son point de vue. L’empathie permet de se remettre en question, et d’envisager les choses autrement : c’est une forme d’agilité. Cette compétence est critique pour gérer la diversité, qu’elle soit générationnelle, culturelle ou encore liée au genre. L’empathie permet d’appréhender les différences non comme un frein mais comme une richesse !
L’adaptabilité
On dit souvent que l’environnement professionnel actuel est “VUCA”. Cet acronyme, initialement inventé par l’armée américaine, signifie Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu. Comment les collaborateurs doivent-il gérer l’incertitude au quotidien et garder le cap malgré elle ? C’est là où l’adaptabilité entre scène : en la développant, les collaborateurs peuvent rester performants et engagés même quand le contexte ou la vision paraissent flous.
Le courage
Pas toujours associé au monde professionnel, le courage est pourtant une compétence essentielle en entreprise. Il s’agit de la capacité à exprimer ses convictions, de manière constructive, au bon moment. Le courage permet à chacun de challenger des situations ou des décisions qui paraissent inadaptées, pour le bien collectif. C’est aussi la capacité à assumer ses succès et ses erreurs, sans les passer sous silence et de manière responsable.
Le growth mindset
En français, état d’esprit évolutif : c’est la capacité à continuer à se développer et à apprendre tout au long de sa vie. Le growth mindset est nécessaire pour évoluer dans un environnement en transformation continue. C’est le Dr. Carol Dweck qui a défini ce concept dans son livre Mindset : The New Psychology of Success dans lequel elle décrit la différence entre « fixed mindset » (une mentalité « fermée ») et « growth mindset » (une mentalité « ouverte/évolutive »).
Leslie Tedgui
Source : https://solutions.lesechos.fr/equipe-management/c/les-5-softs-skills-indispensables-du-xxieme-siecle-18723/